PRÉFACE DE SILVIA RIETZ, journaliste au "Solothurner Zeitung"


Pater Antony Kolencherry, cliché privé
Il y a de nombreuses années, un membre de ma paroisse avait organisé un weekend de méditation au cloître de Rickenbach. C’est là que je fis la connaissance dans trois différentes fonctions de Pater Antony Kolencherry, originaire de Bangalore et mélomane: en tant que maître de méditation, maître de conférences et prêtre.
Que ce soit dans la position du lotus, en conférence ou à la messe – il savait communiquer de coeur à coeur avec les gens. Par de petites anecdotes il allégeait ses exposés et ses homélies et incitait à la réflexion et au sourire. L’histoire du paysan et de sa maxime: „Qui sait ce que ça vaut!“ se répandit comme un adage. Des années plus tard, je me souviens encore de certaines anecdotes par lesquelles Pater Antony illustrait son point de vue.
En bref, il ouvrit une nouvelle fenêtre, tout une façade de fenêtres, dans ma demeure spirituelle.
C’est par un heureux concours de circonstances que Pater Antony fut envoyé d’Inde en Suisse, à Soleure, à la paroisse Sainte-Marie. L’idée de réunir musique et textes sous la forme d’une méditation musicale se fit jour, se réalisa et s’institua rapidement.
Depuis lors les histoires, réflexions et prières uniques en leur genre issues de la plume de Pater Antony nous accompagnent dans notre quotidien. Précisément en ces temps de bouleversement, l’appel de Pater Antony à respecter les autres croyances, sans abandonner pour autant ses propres convictions, lance une discussion inconfortable mais nécessaire dans notre société multiculturelle.

L’exégète mystique, maître de vie spirituelle, professeur apprécié en sciences religieuses, maître de méditation, administrateur de paroisse éclairé et auteur des „Dialogues mystiques„ sont une seule et même personne – Pater Antony.

Avec ma profonde reconnaissance pour cette enrichissante collaboration spirituelle et humaine.

Silvia Rietz